Le projet d’optimisation des processus logistiques déployé depuis le mois d’avril est un succès sur toute la ligne, que ce soit en termes de développement durable, de responsabilité sociale de l’entreprise vis-à-vis de son personnel ou encore de gestion des coûts. Le groupe de travail a planché sur deux axes : l’organisation du secteur Fruits & Légumes et des Transports. Pour ce dernier, les plans de livraison ont été totalement repensés. « Nous avons analysé les tournées dans le détail afin de repérer les livraisons superflues. En parallèle, nous avons aussi optimisé la capacité de nos véhicules », explique Christophe Sauteur, responsable Logistique à Migros Vaud. Et les résultats parlent d’eux-mêmes ; alors que le réseau de vente poursuit son expansion, deux véhicules lourds et six tournées ont pu être supprimés. En chiffres, cela se traduit par une réduction annuelle de 72'800 kilomètres parcourus, soit 65 tonnes d’émissions de C02. Par ailleurs, l’optimisation des tournées du samedi permet aujourd’hui d’avoir une plus grande flexibilité au niveau des congés des chauffeurs.

« Tout cela a été rendu possible grâce à la précieuse collaboration des gérants des magasins. En effet, il était primordial de cerner les besoins de chacun pour proposer un nouveau plan de livraison qui ne pénalise pas les surfaces de vente. Les discussions ont donc été nombreuses et nourries », analyse le responsable. La communication n’est le seul défi qu’a dû relever le groupe de travail pour mener à bien ce projet. Initié en 2019 déjà, ce dernier s’est heurté au Covid dès février 2020. « Il y eu un gros travail pour fédérer les équipes autour de ce projet. Puis tout a été mis en standby entre mars et septembre 2020 pour faire face aux bouleversements liés à la pandémie. Sans cela, nous aurions pu le déployer plus rapidement », ajoute Christophe Sauteur.

Le secteur Fruits & Légumes de la coopérative a également été passé sous la loupe du groupe de travail afin d’en optimiser son fonctionnement. Ici, ce sont les horaires de travail qui ont été repensés. « Comme nous travaillons en flux tendus avec les commandes, nous avons d’abord analysé les horaires de livraison de nos fournisseurs afin d’y faire correspondre les plannings des collaborateurs, ce qui leur permet de commencer leur journée à 14h au lieu de 15h », précise le responsable. Si cette heure de décalage peut sembler anecdotique, cela représente une réduction de 2'580 heures de nuit par année. «Nous sommes heureux de cette diminution des heures de nuit qui profite d’abord à la santé de nos collaborateurs, mais aussi à l’entreprise qui réalise une économie d’argent. Là encore, tout le monde est gagnant », conclut-il.